mercredi 4 décembre 2013

Qui va remplir le panier percé ?

Cap de Gascogne est-il un panier percé ?

Le coût de la nouvelle salle de basket inquiète grandement certains administrés.

Le collectif contre la nouvelle salle pour Basket Landes a tenu une réunion publique mercredi.

Le collectif contre la nouvelle salle pour Basket Landes a tenu une réunion publique mercredi.

Le Collectif contre la nouvelle de basket à Saint-Sever organisait, mercredi soir, sa première réunion publique. Les deux coprésidents, Pierre Poirisse et Jacques Cazenave, étaient dans l’expectative quant au succès qu’ils allaient rencontrer. La présence, au cloître des Jacobins, de 70 personnes, dont plusieurs représentants de l’opposition municipale, les a rassérénés.
Lors des débats qui ont duré une bonne heure et demie, il y avait à boire et à manger, des informations intéressantes et des remarques ne volant pas très haut.
Le niveau d’intervention de l’État, via le Centre national pour le développement du sport (CNDS), dans la construction de la salle est enfin connu. Il sera, selon Pierre Poirisse, de 550 000 euros. C’est presque moitié moins que ce qui était espéré (1,04 million d’euros) par la Communauté de communes du Cap de Gascogne qui porte le projet.
Un projet qui, rappelons-le, est chiffré à 6,75 millions d’euros. Une somme répartie entre, outre l’État, le Département (3 millions), la Région (1,3 million) et la Communauté de communes dont la part s’élève désormais à 2 millions. Et probablement davantage puisque l’assainissement et l’adduction d’eau (900 000 euros) ne sont pas intégrés dans le devis.
Le voile devrait se lever aussi sur l’identité de la collectivité qui paiera les frais de fonctionnement (entre 200 000 et 300 000 euros). Ce sera aussi Cap de Gascogne puisque la commune de Saint-Sever va lui vendre le terrain (c’est à l’ordre du jour du conseil municipal du 3 décembre).
Inquiétude et agacement
Grosso modo, les Saint-Séverins et leurs voisins ont un motif d’inquiétude et un autre d’agacement. Inquiétude parce que les sommes engagées sont considérables pour une collectivité de 10 000 habitants, d’autant plus que se profile un projet de médiathèque à 3 millions d’euros. Agacement parce que la salle est avant tout (exclusivement ?) destinée à l’équipe de Basket Landes. « Il faut dénoncer l’utilisation de l’argent public à des fins privées. Nous ne sommes pas d’accord pour faire se distraire quelques jeunes filles, professionnelles qui plus est. »
« Au moment où on nous dit qu’il n’y a plus d’argent, c’est purement scandaleux », lance une dame. Une autre renchérit : « on sait ce que ça coûte en gros mais ce que ça rapporte, c’est zéro. »
Même pas de retombées économiques pour la cité. « Déjà qu’en jouant à Laloubère, on n’en avait pas, commente un homme, ce n’est pas en jouant à 3 km du centre-ville qu’il y en aura. »
« Même les joueuses, on ne les voit jamais en ville », poursuit un autre. « Ce n’est pas surprenant. Qui est chalossaise ou landaise dans cette équipe ? », questionne un troisième.
De façon moins anecdotique, il est question du calendrier et de l’inéluctabilité du projet. « Le calendrier sera long dans la mesure où un chantier comme ça nécessite un appel d’offres européen », explique Pierre Poirisse. « Ça laisse le temps de faire pression sur les maires de la communauté pour qu’ils revoient leur position », suggère Arnaud Tauzin, responsable de l’UMP.
Les maires avaient d’ailleurs été conviés, aucun n’est venu.


Voici des commentaires publiés librement sur le journal :




Je me suis rendu à cette première réunion, coiffé d'un bonnet rouge.
J'ai retenu :
- 1 - Que Basket Landes est un club départemental.
- 2 - Que le budget prévisionnel est complètement bidon ou mal ficelé :
Manquent 900 000 € ( une paille ) pour les adductions eau, égouts, électricité, téléphone...
Manquent 500 000 € ( deuxième paille ) de subvention de l'état...
Manquent les parkings etc. etc.
- 3 - Qu'en l'état, le coût pour chaque habitant de la communauté de communes est de 40 € annuels pendant 20 ans, soit 160 € pour une famille avec deux enfants ( troisième paille ).
Et tout cela pour une salle uniquement destinée au basket : impossible d'y prévoir d'autres manifestations.
En bref, un projet complètement hors des clous.

Monsieur Jean-François Renaut ne pouvait pas donner meilleur titre à son article.
Merci à lui.

Petition en ligne

Voici le lien pour la signature de la pétition en ligne :

http://www.change.org/fr/organisations/collectif_contre_la_nouvelle_salle_de_basket_a_saint_sever


Ensuite, cliquer au milieu de la nouvelle page qui va s'ouvrir et ensuite vous n'avez plus qu'à suivre les instructions,

Fonds propres .....

Saint-Sever : la salle sera payée "sur fonds propres"

La Communauté de communes de Cap de Gascogne s’est enfin exprimée lundi soir

Une image de la future salle de basket de 2 600 places sise route de Montsoué.

Une image de la future salle de basket de 2 600 places sise route de Montsoué.

 

 

"Le temps est venu de m’adresser aux citoyens qui peuvent s’interroger, et c’est légitime, sur la pertinence d’un projet de cette ampleur et ses conséquences sur les finances locales."
Après des semaines d’un silence obstiné, Jean-Pierre Dalm et les partisans de la nouvelle salle de basket à Saint-Sever se sont enfin exprimés. C’était lundi soir au siège de la Communauté de communes de Cap de Gascogne. Le président Dalm (il est aussi maire de Saint-Sever) avait battu le rappel. Présents à ses côtés, Stéphane Delpeyrat, vice-président de la Région, et Bernard Subsol, vice-président du Conseil général. Dans la salle, deux vice-présidents du club de Basket Landes, des maires de la communauté et des représentants d’associations sportives locales.
Si Jean-Pierre Dalm a mis si longtemps à s’exprimer, c’est, explique-t-il en préambule, qu’il attendait de connaître la subvention versée par l’État via le Centre national de développement du sport (CNDS). Elle sera de 550 000 euros, la somme maximale allouée cette année à un projet, mais inférieure au 1,04 million demandé.
Le calcul, du coup, est vite fait. 3 millions d’euros du Département, 1,3 de la Région et donc 550 000 euros de l’État, ça fait 4,85 millions.
Le projet étant estimé à 7 millions d’euros (hors taxes), il en reste 2,15 à la charge de la communauté de communes sans que cela se fasse, c’est promis par Jean-Pierre Dalm, au détriment d’autres investissements de services à la population (maison de retraite, maison de santé, agrandissement du collège).
Le président l’assure "solennellement". Tout sera payé en autofinancement (donc sans recours à l’emprunt) et sans augmentation d’impôts. Pour lui, c’est le signe, d’une part, de finances saines et d’autre part, d’une longue réflexion en amont puisque le projet a été lancé il y a six ans.
"Nous sommes à la croisée des chemins. La salle de Laloubère, d’une capacité de 1 000 places, est trop exiguë pour accompagner le développement sportif porté par Basket Landes." Deux solutions s’offraient alors : aménager l’existant ou construire une nouvelle salle.
Selon les calculs de Cap de Gascogne, la première option se serait avérée plus onéreuse pour les finances locales et notamment communales puisque nettement moins subventionnée. 5 millions auxquels il aurait fallu rajouter 1,5 million pour construire un nouveau gymnase absolument nécessaire durant les 18 mois de rénovation de Laloubère.
Une nouvelle à 7 millions, mais subventionnée à 70 %, est donc apparue aux élus locaux comme "le choix le plus rationnel".
Les frais de fonctionnement ont été estimés à 120 000 euros annuels, c’est-à-dire nettement moins que ce qu’avancent les opposants qui parlent d’une somme allant de 200 000 à 300 000 euros. Ce sera au club de Basket Landes de les prendre à sa charge.
Didier Deslous, un des vice- présidents présents, explique que cela représente aujourd’hui un dixième du budget du club (1,25 million) mais que cette part diminuera puisque l’objectif est de monter à 1,5 million d’ici cinq ans. Par ailleurs, ce n’est pas la seule équipe première (en Ligue féminine) qui en aura la jouissance mais la dizaine de formations de club.
Les grands élus présents ont dit tout le bien qu’ils pensaient de ce projet, du basket en général et de Basket Landes en particulier. Et que partant de là, il était normal que leur collectivité respective s’engage, y compris au-delà de leur règlement (la Région).
André Lasserre, président du Sass, le club omnisports, a de son côté rappelé que l’actuelle salle de Laloubère est l’objet de conflits d’usage puisque les demandes sont supérieures à l’offre proposée.
Dernier point, Jean-Pierre Dalm assure que la nouvelle salle sera à même de varier les plaisirs en accueillant « des congrès et des manifestations artistiques ».


Réactions libres sur le journal Sud ouest :


flr 2 lys
pfff !!! 7 millions ! ...pour 2 paniers percés
STABILO

Mais NON "Idealista", les temps ne sont pas difficiles pour les élus payés par la République mais uniquement pour les contribuables à revenus modestes. Eux n'en font pas partie ! On nous parle à la télé de dizaine de milliers de Français qui vont en ce moment à leur Centre des Impôts pour demander un échelonnement du paiement de leurs impôts. Le premier d'entre nous qui voit un Ministre, un Député ou un Sénateur faire la queue à son Centre des Impôts pour demander l'échelonnement de ses impôts le met dans les commentaires de SO ! Moi je vous dis, DROIT DANS LES YEUX, que je m'engage à le faire. Surveillez bien CAHUZAC, il est sur le point d'y aller !
jm47

Dalm = Subsol! Même folie des grandeurs. Et au détriment de qui, ou quoi ...?
idealista

Pourquoi une équipe ,qui s'appelle "Basket-landes ", aurait-elle besoin d'une salle au "cap de gascogne" alors qu'il existe en préfecture landaise une salle de dimensions suffisantes pour accueillir les évolutions de celle-ci (Espace F.Miterrand )?
Que l'on arrête de dépenser de l'argent n'importe comment dans ces temps difficiles pour tous......
sivaton
les fonds propres pour 2013 ont été de 510 000€ d'emprunts, de 565 000€ de subventions (nos impôts supplémentaires) de 428 000€ de l'état (nos impôts ou emprunts d'état)
soit un total de 1 503 000€ d'argent qu'ils n'avaient pas mais qu'ils ont, soit emprunté soit sollicité à d'autres qui eux aussi empruntent...
Vive la cohérence!
Ces chiffres ne sont pas sortis de nulle part mais sont affichés sur le site de la communauté des communes.
Voilà ce que ces gestionnaires appellent des fonds propres.
Il me semble que le logiciel n'est pas le même pour tout le monde
ruffo
Tout le monde a oublié que, après sa première élection, en 2001, le premier geste du nouveau maire Dalm a été une augmentation des impôts locaux de 18% ( dix huit pour cent ).
Cette claque fiscale était justifiée par le prétendu excessif surendettement du maire précédent ( Jean Claude Brèthes ).
13 ans ans plus tard, l'endettement est trois fois supérieur à celui de 2001. Et ce pour financer des travaux dits d'embellissement qui ont fait de Saint-Sever le prototype de la ville kitsch.
Et les grands projets ( Jacobins, à l'époque entièrement financés ) ou grandes manifestations d'envergure nationale ( Musiques Croisées que relayaient le Monde, le Figaro, Libération etc. ) ont été abandonnés.
A Saint-Sever, on a préféré les subventions aux fêtes d'arsouilles...
C'est plus électoralement porteur.
Mounlandes
Sans préjuger de l'intérêt du projet, ça m'amuse toujours autant d'entendre parler de financement sur fonds propres.
Pour chacun d'entre nous il s'agit d'argent épargné et disponible, pour les élus c'est manifestement autre chose, mais ça reste un mystère à moins que Cap de Gascogne soit assis sur un magot.
STABILO 03/12/2013, à 10h02 Alertez
Très bien dit ! Qu'ils arrêtent de dépenser sans compter de l'argent qui n'est pas le leur, pour des projets qui ne sont pas indispensables. C'est de l'orgueil "mal placé" avec l'argent des contribuables ! Nous, on ne peut plus se le permettre alors qu'il nous appartenait avant qu'ils ne nous le volent. Ces gaspilleurs de tous poils, DEHORS ! Et SIVATON PRESIDENT !!!! Bien sûr, le commentateur suivant comme Premier Ministre.
ruffo 03/12/2013, à 09h31 Alertez
Ce n'est pas la Salle Dalm mais la Salle Migondi.
YANPAU.FARBOS

Notre Dalm des Landes relève de la politique des empereurs romains (du vin et des jeux) et de celle du roi soleil quand il a construit Versailles.
Inconvénient : Dans 3 siècles, on ne visitera plus Notre Dalm des Landes construite jadis par un empereur de chef lieu de canton tout récemment supprimé

Jean Paul Farbos
Conseiller Municipal de St Sever
Groupe d'opposition
sivaton

Tiens, la communauté a des fonds propres c'est nouveau!
Il faudrait donc qu'elle en donne à la police et aux gendarmes qui n'ont plus d'argent pour mettre de l'essence dans leur véhicule, à la justice qui n'a plus les moyens de payer la poste, les déplacements des juges, les consommables, qui ne paie plus les entreprises qui travaillent pour elle et qui sont condamnées à déposer le bilan; à l'école qui n'a pas les moyens de payer les intervenants périscolaires etc...etc..
pour qui nous prend t'on? Pour des boeufs! Il faut sauver Dalm et un projet pharaonique qui n'est pas une priorité dans la décadence actuelle des finances publiques. Si les collectivités locales ont tant d'argent pourquoi donc demander des subventions à un état qui n'en a pas? Stop à la gabegie et dehors tous ces politiques qui dépensent sans vergogne. Stop, ça suffit!

Reactions suite à l'article de Mr le Président de la Communanuté de communes



Salle de basket : les opposants raillent

Les annonces faites lundi soir par Jean-Pierre Dalm laissent les opposants au projet plus que dubitatifs.

Arnaud Tauzin a participé la semaine dernière à la réunion publique organisée par le collectif d’opposants.

Arnaud Tauzin a participé la semaine dernière à la réunion publique organisée par le collectif d’opposants.



Lundi soir, Jean-Pierre Dalm, président de Cap de Gascogne, a enfin rompu le silence concernant le projet de construction d’une nouvelle salle à destination du club de Basket Landes. À peine la conférence de presse terminée, Arnaud Tauzin, le leader de l’opposition municipale à Saint-Sever, était en possession du dossier.
« Je vois qu’est venu le temps des promesses de campagne et le réveil risque d’être douloureux », raille le président départemental de l’UMP qui retient en premier lieu la promesse solennelle du président Dalm de financer l’investissement sur les fonds propres de la collectivité, sans recours à l’emprunt et sans augmenter les impôts.
« L’ensemble du pays connaît une crise économique mais pas Saint-Sever qui serait un îlot de prospérité. C’est quand même incroyable que sur le site Internet de Cap de Gascogne, il soit question de contraintes budgétaires toujours plus lourdes pesant sur ses finances et que tout d’un coup, on découvre qu’on a trois millions d’euros cachés sur le compte. Mais alors, comment se fait-il que la maison de retraite ait pris autant de retard, qu’on n’ait toujours pas de maison de santé, que la mise en place de la réforme des rythmes scolaires ne fasse appel qu’à des bénévoles… » Arnaud Tauzin est d’autant plus critique qu’il estime que « le chiffrage annoncé est faux ». « Il use d’un artifice en mettant en parallèle des subventions TTC et un investissement hors taxes. Par ailleurs, nous restons persuadés que le coût annoncé ne prend pas en compte l’assainissement et l’adduction d’eau. On risque fort de revivre ce que nous avons vécu avec l’Arena Beach. Elle était annoncée à 200 000 euros au départ et à l’arrivée, elle en a coûté 436 000. Je crains fort que tout ça se paye sous forme d’impôts supplémentaires. »
« Il ne sait pas compter »
« Le maire ne sait pas compter », estime Pierre Poirisse, un des deux coprésidents du collectif opposé à cette nouvelle salle. « Il nous parle de 7 millions hors taxes mais TTC, ça fait 8,4 millions à débourser au départ avant de récupérer la TVA deux ans après. Si on ajoute l’achat du terrain, ça fait 3,8 millions à débourser pour la communauté de communes, ce qui ramène le taux de subvention à 58 %. Je ne vois pas comment il va faire sans a minima user d’un prêt relais. »
Jean-Pierre Dalm a annoncé lundi soir un démarrage des travaux en mars prochain et une livraison au printemps 2015.
Le principe de la vente du terrain, sur la route de Montsoué, à Cap de Gascogne par la commune de Saint-Sever devait être voté hier soir en Conseil municipal.

Reaction parue dans le Journal Sud ouest :


couleuvre 2

Comment admettre ces dépenses pharaonique pour une commune de 4800 habitants dont le niveau de vie n'est que de 1605 euros par mois et dont la population est constituée à plus de 46% par des retraités!

samedi 2 novembre 2013

Editorial

Qui sommes nous et que voulons nous ?

Le collectif est né d’une réflexion commune, celle de deux anciens responsables sportifs, de deux citoyens attachés à leur commune et au-delà. Notre réflexion a commencé il y a plusieurs mois, et les contacts que nous avons pu avoir l’un et l’autre avec nos concitoyens nous ont conduit à créer le collectif.
Ce collectif n’est ni contre Basket Landes ni politique. Comme tous, nous sommes fiers des performances des basketteuses et les personnes qui composent notre association viennent de tous les horizons.
Ce collectif a été constitué pour s’opposer à la construction d’une nouvelle salle de basket destinée à un usage sportif professionnel dont le coût s’élève à un peu moins de 7 000 000 €. Le financement de cet investissement n’est pas complètement assuré car il existe une incertitude sur une subvention souhaitée d’un montant de 1 041 000 € en provenance du CNDS qui n’est toujours pas décidée par l’État. Tout ceci nous semble exorbitant, d’autant plus que l’on doit s’interroger sur la nécessité d’une salle de basket de cette ampleur (2 600 places). Une salle de cette capacité existe déjà, elle est située à Mont de Marsan et s’appelle François Mitterrand. Selon nos informations, elle n’est pas surutilisée  et seulement moins de 10 matches par an nécessiteraient une telle capacité. On peut donc penser que construire une nouvelle salle ferait double emploi avec ce qui existe déjà. Quant aux matches de moindre affluence un agrandissement de la salle Laloubère serait moins dispendieux (1 500 000 €). Nous pensons que la communauté de commune pourrait mieux utiliser l’argent public en direction d’équipements sportifs utilisables par tous, pourquoi pas une piscine digne de ce nom qui pourrait couvrir les besoins de la population de la communauté de communes.
A l’incertitude sur le bouclage financier du projet s’ajoute l’incertitude sur les frais de fonctionnement estimés à minima à 150 000 €. Seront ils à la charge de la communauté de communes, à la charge de la ville de Saint-Sever propriétaire du terrain ?
Certains voudraient nous faire croire que rien ne pourrait empêcher la construction de la salle. En observant ce qui se passe, notamment au niveau national, nous pensons qu’une forte mobilisation pourrait mettre à bas ce projet.
Nous vous invitons donc à vous mobiliser, à signer massivement la pétition, à venir à la réunion publique du 20 novembre à Saint Sever aux Jacobins à 20h30, à adhérer au collectif.

Les coprésidents

Jacques CAZENAVE
Pierre POIRISSE

vendredi 1 novembre 2013

Le parquet au tribunal

Article de presse du Sud Ouest du 13 novembre 2013 :



 
 

Le parquet au tribunal

Estimant que le maire cache la réalité sur la construction de la future salle de basket, l’opposition municipale a déposé un recours contre le permis de construire.


signatures contre Le collectif contre ce projet de salle de basket, qui a débuté ce week-end sa campagne de pétition, a réuni sur le marché de Saint-Sever 180 signatures. Mais ce n’est qu’un début, car les membres de cette association, présidée par Pierre Poirisse et Jacques Cazenave, ont ensuite entamé une tournée des boîtes aux lettres pour remettre ce texte d’abord aux familles saint-séverines, puis à toutes celles de l’intercommunalité. Il existe aussi un blog : http://salledebasketsaintsever.blogspot.fr

Une réunion publique sur ce sujet est prévue mercredi 20 novembre, aux Jacobins.
Le maire de Saint-Sever avait beau jeu d’annoncer à la fin du mois d’octobre, après un match de Basket Landes, que la nouvelle salle espérée par le club avait obtenu son permis de construire. C’est lui qui l’a signé. C’est la règle pour chaque chantier sur le territoire d’une commune.
Sauf que le maire de Saint-Sever a écrit de sa plus belle plume une lettre au président de la Communauté de communes du Cap de Gascogne (c’est-à-dire lui-même) pour l’autoriser à construire une salle de sport au lieu-dit Saoubières, route de Montsoué. Un terrain qui appartient à la commune de Saint-Sever.

Et c’est là que l’opposition municipale n’est pas d’accord. Arnaud Tauzin (UMP) a saisi le 23 octobre le tribunal administratif de Pau d’une requête en annulation de ce document, parce qu’il estime qu’il est entaché d’illégalité. « Le maire ne peut pas prendre tout seul ce genre de décision, dit l’élu, car la destination d’un terrain appartenant à la commune doit être décidée par une délibération en Conseil municipal. Or, cela n’a jamais été fait. Et quand en séance je pose une question sur ce sujet, j’ai toujours droit à la même réponse : ce n’est pas un projet municipal. »

Régulariser la situation
Le permis, validé par la préfecture, est légal tant que les travaux n’ont pas commencé, car dans ce canton, en matière de construction et d’entretien d’un tel équipement, c’est l’intercommunalité qui est compétente. Le recours déposé par Arnaud Tauzin n’est pas suspensif.
« Mais dès que les travaux débuteront, dit-il, je pourrai faire valoir qu’il y a un risque de préjudice, car si la mairie reste propriétaire, c’est elle qui devra financer le fonctionnement de la salle, que nous estimons à 200 000 euros annuels, hors de portée de notre budget. Je déposerai alors un référé, qui sera suspensif des travaux tant que la situation n’est pas régularisée. »

Pour couper court à ce risque, la mairie peut soit vendre le terrain à l’intercommunalité - il a coûté 176 000 euros en 2006 - soit le lui céder par un bail emphytéotique ou un bail à construction sur sol d’autrui. Mais pour cela il faudrait le mettre à l’ordre du jour du Conseil municipal. Ce soir, les élus se réunissent, mais cette question n’est pas au menu. « Je crains que le maire ne veuille nous mettre devant le fait accompli, poursuit M. Tauzin. Comme il l’a déjà fait pour le terrain de beach-volley, pour lequel le Conseil a voté une enveloppe de 200 000 euros, alors qu’au final la facture a dépassé les 430 000. Nous ne voulons pas que cela recommence. »

Pour l’heure, il faut attendre le délai de deux mois pendant lequel les riverains opposés au projet peuvent l’attaquer. Ensuite, si le permis est maintenu, la procédure d’appel d’offres sera lancée. Vue la hauteur de l’enveloppe (7 millions d’euros), il faudra qu’il soit publié au Journal officiel de l’Union européenne, dont les délais de publicité et de réponse sont de près de 2 mois.
L’ouverture des plis pourrait alors tomber en pleine campagne électorale, juste avant les municipales. Pas vraiment une période qui garantit la lucidité de tous les acteurs.

Sollicité, le maire a refusé de répondre à la rédaction de « Sud Ouest » sur ce sujet.

Solidarité ?

Article de presse de Sud Ouest :

Bonjour la solidarité !

La ville de Saint-Sever n'en a pas fini avec l'opposition de certains de ses concitoyens à la construction d'une nouvelle salle de basket. Le conseiller municipal Arnaud Tauzin ( UMP) a intenté un recours en annulation du permis de construire auprès du tribunal administratif de Pau, tandis que le collectif contre la salle fait signer des pétitions aujourd’hui au marché de Saint-Sever. On se souvient que sept délégués de la communauté de communes avaient voté contre ( alors que deux votaient blanc) : ils ont dû lire avec plaisir le dernier bulletin municipal ou une page entière décrit le projet, avec une grande illustration barrée par ces mots : " Gratuit pour la commune. " Mais pas pour les autres du Cap de Gascogne, puisque c'est un projet d’intérêt communautaire. Bonjour la solidarité !

mercredi 25 septembre 2013

Supporter Basket Landes à la Loubere

Notre collectif est supporter de l'équipe Basket Landes. Il milite pour l'agrandissement de la salle de la Loubère. Il s'oppose à la dilapidation des deniers publics dans le projet pharaonique de Saoubières

mardi 24 septembre 2013

Une nouvelle salle, pourquoi faire ?

Article de presse du 8 novembre 2013:


Basket Landes : en orbite dans l’Espace

À l’image de son équipe, la joueuse Kamila Stepanova a fait une rentrée remarquée sur la scène européenne mercredi soir face à Miskolc (90-71)


Certitudes, doutes, frayeurs, espoirs et re-certitudes. Basket Landes a exploré un large spectre de sentiments, mercredi soir à l’occasion de sa rentrée sur l’échiquier européen face aux Hongroises de Miskolc, sur le parquet de l’Espace Mitterrand de Mont-de-Marsan. Une troisième campagne d’Eurocoupe parfaitement lancée par un succès doublé d’un point-average de +19 toujours bon à prendre. Un différentiel qui ne reflète pas l’âpreté du combat qui s’est joué sur le parquet montois. « On a très bien débuté (25-13), mais la suite a été horrible, vraiment horrible. On n’arrivait plus à jouer ensemble », raconte Kamila Stepanova, deuxième meilleure réalisatrice de la soirée derrière Carmen Guzman (21 pts). « Mais on a un bon groupe, qui s’entend à merveille sur le terrain comme en dehors, et on a su réagir au bon moment. » Auteur d’une rondelette ligne statistique (20 points à 9/12 aux tirs, 7 rebonds, 3 passes décisives en 25 minutes), l’intérieure tchèque de Basket Landes - se gavant des caviars servis par Guzman et Epoupa - a largement contribué à remettre son équipe sur la bonne orbite quand elle semblait inexorablement aspirée par un trou noir (45-54, 34e).

« J’adore cette salle »
Les clés de cette réaction d’orgueil autoritaire. « C’est simple : la défense ! Dès lors qu’on a mis un peu plus de pression sur l’adversaire et qu’on a verrouillé le rebond, on a pu enchaîner les contre-attaques et les prendre à la gorge. Franchement, on mérite cette victoire », analyse la native de Tabor, qui, du haut de ses 25 ans et de son 1,93 m, mesure l’impact positif de ce premier succès, plaçant Basket Landes en tête du groupe E. « Je pense sincèrement que cette saison, on a les moyens de se qualifier pour le deuxième tour », indique la numéro 7 landaise, souvent à son avantage sur l’échiquier continental. L’an passé déjà et dans cette même enceinte montoise, Stepanova avait réussi des débuts en fanfare en Eurocoupe (15 pts) lors de la victoire mémorable sur le Dynamo Moscou, le futur champion d’Europe. « Je ne m’explique pas pourquoi, mais je me sens plus à l’aise en Coupe d’Europe qu’en championnat. En attaque comme en défense d’ailleurs. C’était déjà vrai la saison dernière. Est-ce le fait qu’on est moins scouté ? Je n’en sais rien. Ou alors, c’est parce que j’adore cette salle. Oui, ça doit être ça ! », sourit-elle, ragaillardie par cette performance, sans mesure avec son rendement actuel en Ligue féminine (5,7 pts ; 3,4 rbds).

Déclic
« Ça fait du bien pour la confiance, c’est sûr. J’espère que ça va me servir de déclic pour le championnat où je n’ai pas encore réussi à me lâcher. Mais je veux et je peux mieux faire ! », indique Kamila Stepanova, déterminée à ne pas attendre la deuxième partie de saison, comme l’an passé, pour se montrer sous son meilleur jour. Quoi qu’il en soit, Basket Landes et sa géante Tchèque devront saisir l’occasion de confirmer leur trajectoire ascendante dès demain soir avec la réception de Toulouse, dans l’espace plus confiné mais tout aussi bouillonnant de Laloubère.


lundi 23 septembre 2013

Publication Journal Sud Ouest du 22 octobre 2013

Voici l'article publié dans la presse locale via notre quotidien Sud Ouest :



Saint-Sever : polémique autour de la future salle de basket-ball

La polémique grandit autour de la construction de la nouvelle salle de basket-ball destinée au club de Basket Landes. Un collectif a été créé



On est en droit d’en douter, mais l’offensive contre la future salle destinée aux filles de Basket Landes à Saint-Sever ne serait pas politique. C’est du moins ce que soutiennent les membres du collectif créé cette semaine. « Ça fait au moins un an qu’on y réfléchit, c’est juste que le temps nous a manqué », livre Pierre Poirisse, un des deux coprésidents avec Jacques Cazenave.
De fait, les deux hommes, deux anciens présidents du Sass omnisports, et les autres membres du collectif ont attendu que le projet soit bouclé pour passer à l’offensive. Le permis de construire a été déposé en août et les travaux sont censés débuter en janvier. Il n’en demeure pas moins que l’argumentaire développé n’a rien de fantaisiste.
Les délégués de la Communauté de communes du Cap de Gascogne approuvent en mars 2012 (17 pour, sept contre, deux blancs) le lancement d’un projet de salle de basket sur la route de Montsoué, à proximité de la 2 x 2 voies. L’actuelle salle Laloubère ne répondrait plus aux besoins des clubs sportifs saint-séverins, tennis de table, tennis, badminton, gym volontaire, twirling-bâton, et bien évidemment basket-ball.
Laloubère, avec ses 1 000 places, est trop exiguë pour les gros matchs de Ligue féminine et les rencontres européennes.
L’achat du terrain a coûté 176 000 euros, la construction du bâtiment de 2 700 places est annoncée à 6,75 millions d’euros. Le Département abonde à hauteur de 3 millions et la Région pour 1,3. Pour le différentiel, Cap de Gascogne espère 1,04 million de l’État via le Centre national de développement du sport (CNDS) et déboursera le reste, soit environ 1,5 million d’euros.
« Rien ne dit que le CNDS participera à cette hauteur-là », explique le collectif. « Partout en France, ses interventions sont largement inférieures aux montants initialement prévus. En outre, la VRD (voirie et réseaux divers) n’est pas prise en compte dans le devis initial et il y en aura facilement pour 300 000 ou 400 000 euros. »
Au-delà de l’investissement, le collectif contre la nouvelle salle de basket à Saint-Sever (c’est le nom qui a été déposé) évoque aussi les frais de fonctionnement. « Entre 150 000 et 200 000 euros dont on ne sait toujours qui les prendra en charge, la communauté de communes ou la ville de Saint-Sever. »
Pour les membres du collectif mais aussi l’opposition de droite au Conseil municipal, c’est un investissement qui ne se justifie pas. « En ces temps de disette budgétaire, l’argent serait plus utile ailleurs. Avec moins, on pourrait refaire la piscine et agrandir Laloubère », avance Pierre Poirisse, qui fut deux mandats durant adjoint de Jean-Claude Brethes, candidat déclaré aux municipales de 2014.
« On prend un vrai risque en se lançant là-dedans. Si l’équipe venait à quitter l’élite, ce que je ne souhaite pas, on en ferait quoi de cette salle ? Il n’y a qu’à voir ce qui arrive au Mans. » Y a été construit un stade de 104 millions pour un club de Ligue 1 aujourd’hui redevenu amateur.
Les membres du collectif vont débuter cette semaine une distribution de tracts dans les boîtes aux lettres et faire signer des pétitions sur les marchés. Ils prévoient de tenir réunion publique dans le courant du mois de novembre.
Jean-Pierre Dalm, maire de Saint-Sever et président de Cap de Gascogne, refuse de s’exprimer sur le sujet. Basket Landes explique de son côté que cette salle est « l’axe principal du développement du club sur les cinq prochaines années ».